Avant la représentation de Noel, notre paroisse avait partagé un repas abondant – chacun apportant les uns une dinde rôtie, les autres des slow cookers remplis d’assortiments de légumes ou des salades ou des tartes à la citrouille – puis Santa Claus vint frapper à la porte avec des cadeaux, à la grande joie des enfants.
Les adultes n’ont pas rechigné non plus à se percher sur ses genoux le temps d’une photo.
Notre église n’a pas été oubliée, même si le Père Noel a emprunté une autre apparence. Julie, dont la famille a fréquenté notre congrégation à partir des années 50 quand elle était petite fille, est venue accompagnée de membres de sa famille.
Nous voyons regulierement Bonnie, sa nièce, et Laura, fille de Bonnie et son mari Tyrus.
Julie a gardé des souvenirs essentiels de cette petite église. Son frère Marvin (que tout le monde appelait Marv) partageait aussi ces souvenirs anciens et il était actif dans notre paroisse il y a quelques années, avant d’etre brutalement emporté par une crise cardiaque en 2006.
Julie nous a expliqué qu’elle avait vendu un terrain en Californie et pour éviter une forte taxe sur la plus-value, on lui a conseillé de faire un don à un organisme sans but lucratif. Au même moment, elle a entendu parler de nos difficultés financières et de nos efforts (voir «la boite de Pandore», 9 décembre). Elle nous a tendu avec simplicité un cheque de plusieurs milliers de dollars. Nous avons appris le même jour que First Pres, l’eglise où j’ai fait mon stage cet été, avait elle aussi décidé de nous attribuer une forte somme.
Ces dons exceptionnels nous permettent de ne pas avoir trop le couteau sous la gorge pendant que nous poursuivons nos efforts pour concevoir des façons de créer des sources de revenus à long terme pour l’eglise et nous en sommes reconnaissants.
De gauche a droite: Laura, Julie notre bienfaitrice, sa soeur Ada, sa niece Bonnie et Irvin |