Comment définir la paix? Une histoire, trouvée dans la newsletter mensuelle d’un ami suggère une réponse pleine de sagesse.
«Il était une fois un Roi qui décida d’offrir un prix à l’artiste qui réaliserait la meilleure œuvre représentant la paix. Beaucoup d’artistes s’y essayèrent. Le Roi regarda toutes les toiles et sélectionna les deux meilleures. Il lui fallait donc choisir entre ces deux là.
Une des peintures représentait un lac paisible. Ses eaux étaient lisses comme un parfait miroir, avec de belles montagnes harmonieuses tout autour, sous un ciel bleu parsemé de petits nuages blancs. Tous ceux qui contemplaient cette toile etaient persuadés que c’était l’image de la paix la plus parfaite.
Des montagnes figuraient aussi dans l’autre œuvre. Mais elles étaient nues et escarpées, avec une violente chute d’eau sur un de leurs flancs. Le ciel était tourmenté, avec de la pluie et des éclairs. Rien dans ce paysage ne semblait paisible.
Mais le Roi regarda de plus près et il vit, derrière la chute d’eau, un petit buisson poussant dans une faille de la montagne. Dans le buisson, une mère oiseau avait construit son nid. Au milieu du fracas de la chute d’eau et de l’orage, elle était installée dans son nid… parfaitement paisible.
Quelle toile gagna le prix ?
Le Roi choisit la deuxième œuvre, «parce que, expliqua-t-il, la paix ne signifie pas se trouver dans un lieu sans aucun bruit, ni souci ou dur travail. La paix, c’est être au milieu de toutes ces choses et néanmoins dans un grand calme. Voila la vraie signification de la paix.»
Dimanche, c’est moi qui ai assuré le sermon pendant qu’Irvin faisait répéter les enfants pour le spectacle de Noel de dimanche prochain, et j’ai commencé en racontant cette histoire.
L’Avent et les préparatifs de Noël constituent une période tout à la fois joyeuse et pleine de stress pour les familles de notre église. Certains sont frappés de plein fouet par la crise économique et cherchent du travail depuis longtemps déjà. D’autres sont inquiets pour leur santé ou celle d’un proche. L’avenir de notre congrégation est aussi plein d’interrogations. C’est le moment où jamais, au milieu de toute cette anxiété qui nous parait d’autant plus pesante que l’heure est aux réjouissances, de se souvenir de la paix «qui surpasse toute compréhension» 1] que nous recevons de Dieu.
[1] Epitre aux Philippiens, 4:7
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