Tuesday, November 16, 2010

Le métro qui n’existait pas

En 2001, quand Irvin et moi avons roulé de Dubuque (Iowa) à Tacoma (Washington) – trois jours de route – nos familles respectives nous ont accueillis avec chaleur et nous ont hébergé a notre arrivée, en attendant que nous trouvions où nous loger.

Au petit matin, dans la chambre d’amis de Charlie et Peggy à Tacoma, la vibration familière qui accompagne le passage d’un métro dans certains immeubles parisiens m’a réveillée. Il m’a fallu un instant pour réaliser que j’étais un peu loin de Paris pour percevoir le passage des rames. J’ai explique le phénomène à Charlie, l’oncle d’Irvin, et il a souri. «C’était un tremblement de terre. Je l’ai senti moi aussi.»

L’effet «métro» provient du glissement de la plaque océanique Juan de Fuca sous la plaque continentale Nord Américaine. Evidemment, il ne s’agit pas toujours d’une vibration discrète. Mais ce matin, à 30 km au sud de Tacoma, c’était a nouveau à peine perceptible dans notre quartier : 4,2 sur l’échelle de Richter et aucun dégât. Une fois de plus, c’est Charlie qui nous a prévenus. Nous n’avons rien senti à Puyallup.

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