Si vous roulez vers l’est, vous vous retrouvez à la montagne, et en cette saison, cela signifie remontées mécaniques et pistes de ski. Et au milieu, c’est la campagne, verte en toutes saisons et traversée de ruisseaux.
Dimanche dernier, je me suis dirigée vers l’est, en l’occurrence la petite ville enneigée de Packwood, qui se trouve à 130 km de chez nous, entre deux volcans : le Mont Rainier tout proche au nord, et au sud, le Mont St Helen célèbre pour son éruption spectaculaire en 1980.
J’ai déjà prêché plusieurs fois à Packwood, mais dimanche dernier, j’y suis allée pour participer à l’installation de Sharon, son nouveau pasteur «laïc».
Dans une dénomination où les pasteurs reçoivent une ordination, être un «pasteur laïc» est une sorte de paradoxe né des réalités économiques d’un système où chaque paroisse rémunère directement son pasteur sur ses propres deniers – et ceux qui n’ont pas les finances nécessaires doivent trouver des solutions, tel un partage de pasteur sur deux églises, l’obtention de bourses nationales dans notre cas, ou depuis quelques années, la presence dans la paroisse d’un elder (conseiller presbyteral) qui se découvre une vocation pastorale.
Avec le soutien de son église, cet elder peut suivre un parcours académique réduit à l’essentiel et après un examen sanctionné par le comité de préparation au ministère (CPM), il est «commissionné» par l’instance régionale du presbytery pour y être «pasteur laïc», avec l’assistance d’un mentor (un pasteur voisin).
Sharon a suivi ce parcours, et j’étais sa «liaison» avec le CPM dont je fais partie. En deux ans, elle a suivi tous les étapes nécessaires et va désormais servir cette petite église.
La route pour aller à Packwood est très belle, et je me suis arrêtée au retour pour prendre des photos de ce petit lac de montagne.
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