Sunday, February 5, 2017

La rivière qui n’existait (presque) plus

La Gila River [1]était une bénédiction - « Our lifeblood » - pour les Pimas, une tribu Native au sud de Phoenix, qui vivaient de la terre. C’est pourquoi une des deux communautés Natives de cette tribu, celle à laquelle Irvin appartient, a choisi de s’appeler « Gila River Indian Community » (voir "Gila River, le peuple de la riviere")

Mais les barrages construits à la fin du 19eme siècle ont asséché la rivière. Elle demeure l’ombre d’elle-même aujourd’hui encore, un lit sec sauf en cas de pluies violentes, où les inondations la ramènent brièvement à la vie. 

Lorsqu’un hôtel Sheraton s’est construit sur la réserve, il y a une quinzaine d’années, ils ont choisi de s’intégrer à leur environnement. 


Des objets d’art Natifs décorent les lieux. Au lieu d’une musique d’ambiance, c’est une mélodie jouée à la flute indienne que l’on entend dès que l’on arrive. Et une réplique de la Gila river, une rivière artificielle de 4 km de long, a été conçue. De nombreux oiseaux, aigles, faucons, mais aussi colibris, cailles, hirondelles, nichent aux alentours.




C’est là que nous avons logé à la fin de notre semaine en Arizona, grâce aux discounts que reçoivent les membres de la tribu.

Nous avons visité un haut lieu de gastronomie Native : la maison du Fry Bread !


Le fry bread, une spécialité Native dont j’ai déjà parlé, se déguste en support de haricots rouges, viande hachée, tomates, feuilles de laitue et fromage râpé. 



Et le labyrinthe, symbole de la tribu, est incontournable.


Nous avons connu quelques jours de printemps en Arizona et en avons profité pleinement. Ce matin, nous sommes rentrés chez nous. L’hiver nous attendait.

Hier soir, à Phoenix

Ce soir à Puyallup





[1] se prononce ‘ila, le G est muet

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