Saturday, March 7, 2015

Emergence de l'ère Denali

Finalement le jour est venu. Jeudi soir, Irvin était à peine revenu de Louisville où il a failli rester bloqué a cause d’une tempête de neige approchante. Hier vendredi matin, nous roulions vers l’Oregon. Près de Salem, nous avons fait connaissance de Sally, dont la jolie petite chienne a eu une portée fin décembre. Et nous avons rencontré Denali dont nous avions juste vu des photos jusqu'à présent.


Le fait de la sentir dans mes bras, son museau contre mon cou, a déclenché une de ces tempêtes chimiques dans mon cerveau – ocytocines ? J’ai senti un tel bonheur que, tandis que j’embrassais son museau,  j’aurais pu m’imaginer flotter dans l’azur aussi légère qu’une bulle de savon. Sally nous montrait differents papiers à signer – je n’ai jamais aussi distraite et avec une interlocutrice moins honnête, et l’absence d’un mari à mes cotés, j’aurais bien été capable de signer dans la foulée une reconnaissance de dette d’un million de dollars voire une commande ferme pour une dizaine de dobermans livrables dans la semaine…

Cela fait presque 10 ans que nous n’avons pas eu de chiot à la maison et ce qui nous a surpris le plus… c’est à quel point elle est petite. Malgré son tempérament joyeux et plein d’entrain, la voir si menue m’angoisse, une émotion que j’avais aussi ressentie avec nos chiennes précédentes puis oublié. Elle est si vulnérable… j’ai hâte de la voir grandir.

Et dans le même temps, c’est vrai, partager un moment avec un petit animal tout chaud qui se recroqueville dans votre cou et s’endort, le museau posé sur votre clavicule gauche, c’est une expérience intemporelle  que je veux prendre le temps d’apprécier pleinement. 

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