Les examens continuent.
Ce matin, c’était le tour du scanner, qui a requis un effort presque surhumain
: impossible, dans les 24 heures précédant l’examen, de consommer produits laitiers, sucres, fruits,
féculents ou caféine. Pas de pain, pas
de fromage, pas de yaourt… pas de chocolat… comme je l’ai dit à Irvin «c’est
toute la fondation de ma pyramide alimentaire qui m’est interdite !» Je me
suis contentée de mâchonner nostalgiquement des salades et du poulet rôti… L’examen
en lui-même nécessite l’injection d’un produit radioactif. Indolore, mais on ne
peut s’empêcher d’etre inquiet en voyant approcher une seringue dotée de sa
propre armure de plomb. Le scanner ressemble à l’IRM, en silencieux.
Faire la
comparaison était facile : une IRM du cerveau était à l’ordre du jour en début
d’après midi, et malgré l’equivalent américain de boules Quiès, oui, c’était
strident. Pour passer le temps (l’examen dure 45 minutes, en deux parties) j’ai
essayé de cataloguer les bruits divers. Nous avons donc eu : la rave
techno pour commencer, puis une farandole d’alarmes de portes de RER plus ou
moins déchirantes, suivie d’un concert de marteaux-piqueurs, aux tonalites différentes,
semblant se répondre les uns aux autres et allant parfois jusqu'à ébranler l’appareil.
Et, s’intercalant, des sons isolés divers, claquements de portes ou étranges
croassements. J’ai apprécié le petit
miroir qui permet de voir l’extérieur du tube. Ou que l’on soit, même pour
moins d’une heure, il est toujours bon d’avoir en vue le bout du tunnel.
A suivre…
Ma chère Anne-Cécile,
ReplyDeleteRaphaël a appris ton cancer du sein par Facebook et vient de me prévenir. Tu es très courageuse, j'attends vite de bonnes nouvelles sur la suite des examens et les effets du traitement.
Nous pensons tous très fort à toi, à Irvin, je t'embrasse.
Merci Olivier! Tes paroles me vont droit au coeur. On se tient au courant...
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