“Preparing for nuclear war…
Collusion with Russia…
Nazi violence
in the streets…
Are we great again yet?”
Are we great again yet?”
Lu sur facebook. C’est
une bonne question! Je ne suis pas de très près ce qui se passe en France, mais
aux USA, nous avons eu une semaine sympa…
… qui a commencé
avec les habituelles mesquineries à la tête du pouvoir : le vice-président
Mike Pence, un ultra-conservateur, semble discrètement se préparer à lever des
fonds pour une campagne électorale.
Songe-t-il à se présenter contre Trump en
2020 ? (C’est même pas vrai, rétorque-t-il, c’est tout pour la campagne du
Président ! Je veux dire lui, pas moi !)
… mais
brusquement, nous avons dérapé dans un remake asiatique de la crise des
missiles de Cuba avec la Corée du Nord dans le rôle-titre.
Notre Grand Stratège,
en vacances dans le New Jersey, a aussitôt su quoi faire. Il a gravement prévenu
que « feu et furie telles que le monde n’a jamais connu » se déclencherait
si la Corée du Nord osait menacer les USA encore une fois.
Bien sûr,
quelques heures plus tard, la Corée du Nord menaçait à nouveau les USA, prévenant
que l’ile de Guam, territoire américain du Pacifique, serait la cible de leurs
prochains essais.
Confirmant qu’il
ne faut jamais prendre ses paroles au sérieux (ce qui est un soulagement, en l’occurrence)
Trump est retourné à l’idée de sanctions (mais des sanctions vraiment très, très
sérieuses). « On verra ce qui se passe, a-t-il conclu dans une conférence
de presse improvisée. Personne ne souhaite plus une solution pacifique que Président
Trump, je peux vous l’assurer. » (Il aime parler de lui à la troisième
personne).
Et ensuite, le Venezuela a été abordé, ainsi que la possible
intervention militaire qu'il pourrait ordonner. Il parait que le Pentagone était
surpris.…
… et vendredi soir,
une manifestation d’extrême droite a eu lieu à Charlottesville (état de Virginie).
Ça a commencé par une protestation contre une décision municipale d’enlever la
statue du General sudiste Lee.
Les drapeaux sécessionnistes se sont librement mêles
aux étendards nazis et du KKK.
La nuit venue, les protestants ont défilé aux
flambeaux sur le campus de l'université, se sentant suffisent surs d’eux pour se montrer à visage découvert.
Ce qui n’était pas une bonne idée. Leurs
photos ont circulé. Certains d’entre eux, reconnus par leurs employeurs, ont
perdu leur travail.
Une
contre-protestation pacifique a eu lieu aujourd’hui (samedi), où le clergé,
hommes et femmes en robes, était largement représenté..
Une voiture a foncé dans la foule.
Une jeune femme est morte, 19 ont été blessés. Par ailleurs, un hélicoptère de
la police s’est écrasé, deux morts.
Trump a fini par
faire une déclaration suffisamment neutre pour ne pas déplaire à sa base d’extrémistes.
« Nous condamnons de la façon la plus forte cet étalage outrageant de
haine, intolérance et violence, de tous côtés. De tous côtés. Cela se passe
depuis trop longtemps… »
“De tous côtés” :
une expression qui a plu aux leaders d’extrême droite qui l’ont tweeté et
retweeté en se frottant les mains. Le président condamnait tout autant les
contre-manifestants que les fiers protestataires du KKK. Ce n’est pas une
erreur. Il sait que c’est sa base, qui lui restera fidele quoiqu’il advienne,
car jamais un autre président, même Républicain, ne les soutiendra comme il le
fait.
Sauf peut-être le
vice-président Pence. Alors que d’autres républicains ont condamné les protestataires
racistes et leur violence, sa declaration est restée elle aussi vague et ambiguë.
Are we great again yet? Plus que jamais, après cette semaine, ce sera à chacun de nous, américains, d’apporter notre propre réponse à cette question.
Are we great again yet? Plus que jamais, après cette semaine, ce sera à chacun de nous, américains, d’apporter notre propre réponse à cette question.
Update : Mike Pence a fait une nouvelle déclaration aujourd’hui dimanche, dénonçant enfin les
suprématistes et les extrémistes.
No comments:
Post a Comment