Le mois de décembre, sa froidure – et maintenant sa subite douceur pluvieuse – m’aurait-il désorienté ? Je savais que dimanche était le 13, lundi le 14, mais pour une mystérieuse raison j’étais aussi persuadée que le 15, ce serait mercredi. Où mardi disparaissait-il dans cette vision non-quantique de l’espace-temps ?
Cette question n’était pas sans conséquence, car le 15 décembre était le dernier jour – le cachet de la poste faisant foi – ou l’on pouvait s’inscrire pour passer les « ordination exams » de l’église presbytérienne en janvier.
Ma stratégie subtile (passer deux des quatre examens en janvier, et les deux autres à la prochaine occasion, c'est-à-dire en aout) se trouvait menacée. Cette stratégie va a l’encontre des suggestions de l’eglise, qui préfère que ses candidats passent les 4 examens d’un seul coup (trois sur un jour et demi, le dernier s’effectuant sur plusieurs jours avec libre accès aux documents) pour démontrer l’endurance intellectuelle et physique dont les futurs pasteurs auront besoin. Je démontrerai mon endurance à ma façon…
En attendant, j’ai réalisé le soir du 14 que le «moderator» (présidente) du comite de préparation au ministère devait signer mon formulaire d’inscription (elle habite a une centaine de kilomètres au sud de Tacoma). Mais le formalisme de l’eglise presbytérienne n’est pas sans recours. Par email, le moderator a donne pouvoir à un elder de Tacoma de signer le formulaire en son nom, et mon inscription, dument postée, portera le cachet du 15 décembre… Il ne reste plus qu’à se préparer pour les examens. Je commencerai donc par les épreuves de «Theological competency» et «Biblical exegesis». De grands moments de folle hilarité en perspective… A suivre.
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