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La décision de Trump a été attaquée
en justice devant un juge de Washington DC mais en attendant, le pipeline a été
terminé, des essais ont eu lieu et depuis le 1er juin, le pétrole a
commence à couler « commercially »
le long de ses presque 1900 km, entre le Dakota du Nord et l’Illinois.
Un
pipeline construit avec les techniques les plus avancées qui soient, affirme Energy
Transfer Partner, la compagnie à l’origine de sa construction, complètement sécurisé[1].
Map Fox 9 |
Mais dès le mois de mars, plusieurs
fuites ont eu lieu, lors des tests préliminaires[2].
De quoi confirmer les craintes des manifestants Natifs.
La décision du juge a été rendue
mercredi dernier 14 juin, et elle a reconnu que le Corps d’ingénieurs de l’armée,
qui ont fait les études préparatoires du pipeline « n’a pas considéré les
impacts qu’une fuite de pétrole aurait sur les droits de pêche, les droits
humains et de l’environnement [des tribus locales]».[3]
Le juge a décidé qu’une nouvelle enquête d’environnement
était nécessaire mais l’interruption du flot de pétrole n’a pas été ordonnée.
Les représentants Natifs le demanderont certainement quand ils se retrouveront
devant le juge dans quelques semaines, en face des avocats de la compagnie pétrolière.
Energy Transfer Partner
rencontre d’ailleurs bien des soucis : d’autres pipelines qui laissent le pétrole
fuir et des violations du « Clean Air and Clean Water Act », en plus de la décision
judiciaire pour le DAPL et voila leurs actions au plus bas[4].
D’autres tribunaux, à Bismark (capitale du Dakota du
Nord) et Mandan voient défiler en ce moment les manifestants arrêtés lors des protestations près du camp de Standing Rock. Des audiences à l’issue
incertaine quand on sait que 77% de la population du comté de Morton et 85% du
comté voisin de Burleigh, susceptibles d’etre jurés, sont déjà convaincus de la
culpabilité des comparants[5]. La tension entre les
populations Natives et non-Natives est bien réelle.
L’histoire n’est pas finie. A suivre….
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