Irvin est à Chicago, où a lieu cette semaine une conférence Presbytérienne multiculturelle. Comme d’habitude, je profiterai de son absence pour présider le culte dimanche et prêcher à sa place.
Traditionnellement, le dimanche qui suit la Pentecôte est appelé dimanche de la Trinité. C’est le moment où jamais de méditer sur le mystère le plus déconcertant de la foi Chrétienne et d’essayer d’en tirer une réflexion qui ne fasse pas tomber le paroissien le mieux disposé dans un sommeil léthargique.
Saint Augustin, un de nos Pères de l’Eglise et théologien Africain du 4eme siècle, a consacré dix ans de sa vie à écrire sur la Trinité, et il en est résulté quinze volumes. On raconte qu’un jour, plongé dans ses pensées, il marchait sur une plage, quand il observa le manège d’un petit garçon, un seau à la main et très affairé. Le petit garçon courait vers les vagues et remplissait son seau, puis retournant vers la plage, versait l’eau dans le trou qu’il avait creusé. Augustin lui demanda «qu’est-ce que tu fais ?». Le petit garçon répondit «J’essaie de faire tenir la mer dans le trou». Augustin réalisa soudain que c’est exactement ce qu’il essayait de faire lui aussi – faire tenir un Dieu infini dans l’espace de son esprit humain.
Je vais peut-être commencer ma prédication avec cette histoire…
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