J’étais en
France.
La pluie menaçait, le mot “Inondation” avait même été prononcé,
mais un rayon de soleil courageux transformait les visages et la lumière autour
de nous.
Ma nièce se tenait devant moi – elle venait d’entrer avec
son père – et elle me sourit. Les bancs du Temple protestant nous entouraient,
et autour de nous, tous ces visages connus, sourires, quelques mouvements.
Un moment absolu, simple et si pur. La fraicheur du
sourire d’un couple très jeune et plein de sagesse.
J’étais vêtue de l’autorité
pastorale, robe noire et étole rouge. J’ai réalisé deux choses. Je ne pourrais
pas parler sans pleurer - mais ne pouvais rester silencieuse.
Et aussi, je
vivais un des moments les plus beaux de ma vie.
J’étais en France.
Mes racines, ma langue maternelle – et aussi le décalage
de ne pas être « chez
moi » - et pourtant chez moi, plus que jamais.
A Paris, en Bourgogne, en Champagne, dans la joie des
retrouvailles, et me retrouvant moi-même, aussi.
J’étais en France.
Que d'émotion dans ton texte Anne-Cécile, émotion partagée :).
ReplyDeleteMerci de nous avoir offert une cérémonie si intime, si belle.
Elle restera dans la mémoire de chacun.
Je t'embrasse.
Virginie
J'étais aussi en France. L'honneur de faire partie du mariage de Julie était fantastique ! « Le mariage civil » était quelque chose que je n'avais jamais vue et « le mariage religieux » a suivi le week-end suivant hors de la ville. J'ai conduit un mariage sur l'aiguille de l'espace à Seattle mais c'était international et faire partie du mariage avec Anne-Cecile était merveilleux.
ReplyDeleteCar j'ai observé Anne-Cecile présider au-dessus du mariage, j'ai été rappelé la pièce de Julie dans notre mariage 16 ans plus tôt. She was our "flower girl" and did so well. Her brothers, Martin and Ugo, were our "ring bearers" and all so young. Exciter à faire partie de leurs vies. Alors nous avons dû venir à la maison. Dieu bénissent Quentin et Julie dans leur nouvelle vie ensemble.
Irvin