Thursday, December 31, 2015

Des vœux et des résolutions


Le début d’une année permet de faire des projets et prendre un nouveau départ. J’apprécie l’élan qui est ainsi offert ainsi que la promesse de découvertes à venir. Ci-dessous quelques evenements de l'annee, a suivre en 2016. 
Je vous souhaite que vos projets murissent et aboutissent – plus vite que les miens, et que joie et moments heureux soient aussi au rendez-vous !


HAPPY BONNE ANNEE 2016 !


Coriandre et curcuma

Dans les livres sur l’alimentation et le cancer, tant américain que français, j’ai repéré une constante. Le curcuma, cette épice jaune qui donne sa couleur a la moutarde, a très bonne presse. Je suis toujours en rémission et j’aimerais que cette situation se poursuive. Je me suis lancee a la poursuite du curcuma! 

Mais sa consommation n’est pas simple. D’abord, aux USA, je l’ai cherché vainement avant de comprendre qu’ici, il s’appelle turmeric. Ensuite, les livres recommandent un généreux ajout sur tous les plats, accompagné de poivre, qui aide l’absorption de ses éléments positifs. Ce qui pose un petit problème : le curcuma, tout seul, est amer. Le poivre n’arrange rien.


C’est ainsi que je me suis découvert une passion pour la cuisine venue des Indes. Le curcuma est un ingrédient pour la confection des currys, accompagné de coriandre, cumin et Cayenne. On ajoute souvent du gingembre frais, du cilantro (coriandre fraiche). Et tout cela est tres, tres bon. J’essaie recette après recette, et tout au long de l’année dernière, cette exploration est devenue un plaisir quasi quotidien – qui va se poursuivre en 2016…. 


Devenir américaine… ça se précise…

Parfois je me dépêche lentement. Certains projets demandent à être intégrés mentalement et émotionnellement avant d’aboutir. Mon frère, qui a remarqué cette tendance, dit que j’attends que le projet, quel qu’il soit, murisse… Les formalités permettant d’acquérir la nationalité américaine font certainement partie des démarches qui ont besoin de murir. Pour le moment, je suis toujours une alien. (J’aime ce mot).

J’avais commencé en 2012 et rempli tout le formulaire (11 pages). Une question m’avait stoppée. Non, pas celle demandant si j’étais une ivrogne, une prostituée ou, oui le grand classique, si j’avais par hasard participé aux génocides de la deuxième guerre mondiale.

La question qui m’avait arrêtée dans mon élan me demandait d’énumérer chacun de mes voyages à l’étranger des 10 dernières années, en précisant le jour de départ et d’arrivée. La plupart de ces voyages avaient la France comme destination. J’ai pu reconstituer ces archives, grace à ma mère qui garde ses agendas des années écoulées.

Mais c’est seulement ce mois ci que j’ai repris le formulaire. Surprise : il a changé. Il a été simplifié, explique le service de l’immigration. Ce qui signifie qu’il a maintenant 21 pages et non 11. A noter : bien que les participants aux génocides de la deuxième guerre mondiale soient à présent quasi-centenaires, j’ai dû promettre une fois de plus que non, je n’étais pas l’un d’eux. Non, je n’ai pas commis de crime pour lequel je n’ai pas été poursuivie. J’ai toujours un seul mari. Je n’ai pas l’intention de renverser le gouvernement américain (on verra si Donald Trump est élu…).

Je pensais que des mois d’attente m’attendaient mais j’ai reçu un papier officiel accusant réception de mon dossier quelques jours après mon envoi. Je suis convoquée dans trois jours pour donner mes empreintes digitales. Plus tard, je serai convoquée à nouveau. Je devrai passer un examen oral sur les institutions américaines. On me posera 10 questions sur une liste qui en contient 100. Je devrai répondre correctement à 6 d’entre elles. La liste, et ses réponses, est fournie et je suis encouragée a rester aussi fidele que possible à la réponse telle qu’elle figure sur le papier. Irvin me fera réciter…

J’espère devenir américaine a temps pour pouvoir voter aux prochaines présidentielles, en novembre prochain. A suivre… 




Trois chiens sinon rien

J’ai eu l’occasion de parler de Denali, notre nouvelle petite chienne noire, venue tenir compagnie a Sitka. Apres une réticence à ne plus etre le seul chien de la maison, Sitka a accepté Denali mais nous sentions bien que ce n’était pas idéal. Denali avait une envie débordante de jeux et de mouvements que Sitka, qui a 10 ans, n’était pas prête à faciliter. Apres trente secondes de « joujoutes », Sitka faisait clairement comprendre qu’elle en avait fini.

Quand nous avons appris que Debbie, notre amie éleveuse, avait une nouvelle portée, nous avons regarde les photos des chiots avec interet. Irvin a tout de suite fondu devant un petit male, couleur de chataigne, un marron roux, avec les fameuses taches blanches sur son poitrail qui lui interdisent le chemin des concours.


Je n’avais jamais eu de chiens males, et je me sentais hors de mon element face a un petit mec. Mais devant l’insistance d’Irvin, qui avait vécu avec trois chiennes depuis notre mariage, nous sommes tombes d’accord que c’était bien normal que ce soit son tour de choisir.

Et c’est ainsi qu’en aout, nous avons ramené Kenai a la maison. Sitka était exasperee – un AUTRE chien ??? – et Denali ravie. 

Sitka prend la mesure du nouveau venu... C'etait le jour ou nous l'avons ramene a la maison.

Et puis, la meute a trouve son équilibre. Sitka est la chienne Alpha, qui a le dernier mot en cas de conflit et devant laquelle les deux chiots s’aplatissent en soumission si elle râle. Denali et Kenai jouent continuellement, se mordillent et se coursent avec un plaisir évident. La maison et le jardin oscillent entre chaos et terrains de jeux mais dans un mode joyeux. Nous ne nous plaignons pas.





Consolidons le bilan



La fin de l’année, c’est le moment de regarder en arrière et le bilan est un peu décevant… 

Je n’ai pas écrit regulierement dans mon blog, je n’ai pas acquis la silhouette de gazelle à laquelle j’aspire toujours au moment de prendre des résolutions. 

L’année a plutôt été une continuation qu’un nouveau départ, pas de tournant franc et bien marqué vers des horizons nouveaux.

Mais il y a eu du nouveau et de bonnes choses… si je regarde bien.