Travailler dans
une église, tout en étant un membre actif (et la femme du pasteur) dans une
autre congrégation, ça peut
etre faire beaucoup, surtout au milieu des activités qui précèdent Noel :
je suis passée de ventes de fry bread et artisanat à Indian Fellowship aux évènements
annuels de UPPC.
Physiquement, c’était épuisant,
mais j’ai été récompensée par les rencontres et les découvertes qui ont
accompagné ces journées si pleines.
Le 14 décembre, j’ai
ainsi participé pour la première fois à la journée de Community Christmas à
UPPC.
Ce samedi là, de nombreuses familles en difficulté ont été accueillies à
l’eglise. Les enfants étaient invités à se lancer dans la fabrication d'un cadeau artisanal pour leurs parents sous la direction de monitrices, tandis
qu’ à l’étage du dessus, les parents choisissaient des cadeaux de Noël pour leur progéniture ainsi qu’un choix de mets festifs.
Je faisais
partie de ceux qui accompagnaient les parents et ces rencontres impromptues et joyeuses
ont été des moments chaleureux de partage. Sur la photo ci-dessous, je suis en
bleu, au milieu de volontaires. Plutôt que de porter un bonnet rouge et blanc façon
Père Noel dont je suspectais qu’il me tiendrait trop chaud, j’ai choisi une imitation
(très stylisée) de bois tels qu’on en trouve sur la tête des rênes -
allusion à ceux qui tirent le traineau du Père Noel.
Pendant ce temps,
à Indian Fellowship, où la vente de fry
bread et d’artisanat battait son plein, Juliette, une amie française de passage
apprenait avec succès à manipuler la pate et a la déposer avec dextérité dans l’huile
bouillante sous la direction d’Irvin.
Je n’avais jamais rencontré Juliette
auparavant : elle est la petite-fille de Marcel, le permanent de ma toute première
eglise en France, le Centre Protestant de Rencontre. Quand j’y étais, Juliette
devait avoir 4 ou 5 ans… Elle est a présent une étudiante en 6ème année de médecine qui a visité les USA pendant
deux mois. Nous avons sympathisé à grande vitesse pendant ce weekend épique.
Nous nous sommes retrouvées
le soir, épuisées et les pieds douloureux, à nous raconter nos journées
respectives. Un Noel Presbytérien à l’américaine, ça ne s’invente pas.
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