«La mort est
la dernière étape sur la route de la liberté». Ce sont les paroles du pasteur
et théologien Dietrich Bonhoeffer dont je viens de lire la biographie. C’est ce
qu’il a dit à ses amis de prison lorsqu’il a été emmené pour son exécution,
deux semaines avant l’arrivée des alliés. Il faisait partie du complot contre
Hitler.
Dans un sermon écrit plusieurs années plus tôt, il parle de la mort, offrant
une perspective que l’on entend rarement.
«Quiconque
croit en Dieu, quiconque entend parler du royaume du Ressuscité, ne peut
ensuite qu’éprouver de la nostalgie, et attendre avec impatience d'être délivré
de son existence corporelle. Que nous soyons jeunes ou vieux, cela ne fait pas
de différence. Que sont 20, 30 ou 50 ans aux yeux de Dieu? Et qui d'entre nous
peut savoir s'il est proche, ou non, de cette destination?
La vie commence seulement quand elle finit sur terre. Ici, c'est seulement le prologue avant que le rideau ne se lève. Que l'on soit jeune ou vieux. Qu'est-ce qui nous fait si peur quand nous pensons a la mort?
La mort est effrayante seulement pour ceux qui vivent dans sa crainte. La mort n'est ni féroce ni terrible. Si nous pouvons etre immobiles et nous cramponner à la parole de Dieu, la mort n'est pas amère, a moins que nous ne soyons devenus amers nous-mêmes.
La mort est grâce, le plus beau cadeau que Dieu puisse donner à son peuple. La mort est douce. La mort est légère et réconfortante. Elle nous donne
un pouvoir céleste seulement si nous réalisons que c'est le chemin qui mène vers notre maison, le tabernacle de notre joie, l'eternel royaume de paix.
Qu'est-ce qui nous fait croire que mourir est effrayant? Comment le savons-nous, sinon par l'angoisse humaine qui nous fait frémir en présence de l'évènement le plus céleste, le plus béni qui soit au monde? La mort est enfer, nuit et froidure si elle n'est pas transformée par notre foi. Mais c'est justement ca, qui est si merveilleux - que nous puissions transformer la mort.»
La vie commence seulement quand elle finit sur terre. Ici, c'est seulement le prologue avant que le rideau ne se lève. Que l'on soit jeune ou vieux. Qu'est-ce qui nous fait si peur quand nous pensons a la mort?
La mort est effrayante seulement pour ceux qui vivent dans sa crainte. La mort n'est ni féroce ni terrible. Si nous pouvons etre immobiles et nous cramponner à la parole de Dieu, la mort n'est pas amère, a moins que nous ne soyons devenus amers nous-mêmes.
La mort est grâce, le plus beau cadeau que Dieu puisse donner à son peuple. La mort est douce. La mort est légère et réconfortante. Elle nous donne
un pouvoir céleste seulement si nous réalisons que c'est le chemin qui mène vers notre maison, le tabernacle de notre joie, l'eternel royaume de paix.
Qu'est-ce qui nous fait croire que mourir est effrayant? Comment le savons-nous, sinon par l'angoisse humaine qui nous fait frémir en présence de l'évènement le plus céleste, le plus béni qui soit au monde? La mort est enfer, nuit et froidure si elle n'est pas transformée par notre foi. Mais c'est justement ca, qui est si merveilleux - que nous puissions transformer la mort.»