«Il n’est pas ici» dit l’ange aux femmes venues au tombeau avant l’aube en ce premier dimanche de Pâques. Ces mots sont le cœur de notre foi. Un appel à l’aventure, dit Raphael Picon dans sa prédication de Pâques ; il conclut par ces paroles :
«Le christianisme est né le dimanche de Pâques. Nous sommes nés un dimanche de Pâques : nous sommes les enfants de la promesse. Nous sommes les enfants d’une folle promesse... Rien ne saurait désormais nous condamner à l’échec, au désespoir. Le Christ dit la valeur infinie de chacune et de chacun. C’est cette prédication qui fait toute la saveur du christianisme que nous aimons et auquel nous adhérons. Ce christianisme fait de nous des pèlerins aventureux, accrochés au cependant du poète pour faire rouler toutes les pierres des tombeaux, pour arracher à la fascination de la mort, et pour rendre, à nouveau possible, la vie.»
Nous sommes rendus à la vie, par delà la mort. «Il n’est pas ici», ces mots résonnent aussi dans mon esprit à l’évocation d’Hugues Madesclaire, qui nous a quittés voici deux ans cette semaine. Sa vie ne s’est pas close au seuil de l’énigme de sa mort prématurée.
Mystérieusement, le souvenir qu’il a laissé, l’influence qu’il a eue sur ceux qui l’ont connu continue d’irriguer le monde des vivants.
Pour lui aussi, le tombeau est vide. C’est dans la lumière du ressuscité que l’on trouvera sa présence.
Une histoire bien triste pour quelqu'un que tu présentes comme bien sympathique et intéressant.
ReplyDeleteJ'espère qu'il a trouvé la paix.